FEMME D’EXPATRIÉ, COMMENT FAIRE ?

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Quand la coupe est pleine pour la femme d’expatrié, que faire ? Pascal Couderc, écoute, soutient et aide les femmes dans cette situation qu’il connaît bien. Le statut de la femme d’expatrié ne se résume pas à une vie matérielle facile, mais suppose son lot de solitude. Que vous soyez femme d’expatrié aux USA, ou femme d’expatrié au Japonen Chine, au Qatar ou ailleurs, Pascal Couderc vous propose la thérapie pour femme d’expatrié par Skype. Vous confier à un psychothérapeute dans votre langue est un bon début pour retrouver un dialogue soutenant.

FEMME D’EXPATRIÉ, QUE FAIRE EN SITUATION D’ISOLEMENT ?

Partie en laissant souvent derrière elle une démission professionnelle, la femme d’expatrié entame une nouvelle vie. Elle sera tournée vers son foyer, du moins au départ. Mais, c’est justement au sein de celui-ci que les problèmes vont le plus rapidement se poser. Occupé à défendre la survie économique du foyer, son compagnon est souvent absent. Dès lors, pour la femme d’expatrié que faire face aux problèmes du couple ?

LA VIE DE COUPLE EN EXPATRIATION

Le nouveau statut social de son conjoint expatrié est pour la femme, un facteur de solitude.  Car, un travail plus intéressant et de nouvelles responsabilités attirent l’homme loin de son foyer. Insidieusement, la distance va s’installer aussi sur le plan psychologique. Le progrès matériel du couple émane de l’homme quand la part de l’investissement personnel de l’épouse, socialement, compte peu. L’enrichissement relationnel et culturel de l’homme expatrié contraste d’ailleurs souvent avec l’isolement domestique de sa moitié. Pour la femme d’expatrié comment faire, quand son homme épanoui, rayonne en public alors qu’elle, poliment s’efface ? Difficile, pour elle de se sentir toujours exister et d’amorcer un vrai dialogue conjugal. Pour écarter les parois de sa cage que l’on dit dorée, une bonne dose de volonté lui est nécessaire. Pour retrouver un sentiment d’utilité et d’estime de soi en se réinvestissant professionnellement. Consulter un psy pour expatrié et entamer une thérapie peut l’y aider.

LE TRAVAIL

La situation de la femme expatriée la contraint, du moins au départ, à se réinvestir dans son foyer. Or, pour la femme d’expatrié, que faire quand ce statut peu gratifiant l’enterre dans l’ennui ? Les plus nombreuses cherchent à retravailler, quand le pays d’accueil le permet. Ce sont les femmes diplômées dans des carrières scientifiques qui vont le moins se heurter aux difficultés d’insertion. Les autres, en revanches, vont rencontrer la barrière de la langue ou tout simplement l’absence de reconnaissance de leurs diplômes.

L’expérience de l’expatriation tourne davantage à la désillusion pour les femmes privées de carrière ou reléguées à des postes peu qualifiés. Pour couronner le tout, leur statut de femme d’expatrié les dessert. Considérée comme des femmes qui ne manquent de rien, elles souffrent de l’image de celles qui travaillent « pour passer le temps ». Dans la vie de la femme d’expatrié, tout se joue comme si un mauvais sort s’ingéniait à la renvoyer à la solitude de son foyer. Le chômage de la femme d’expatrié est bien souvent une réalité. Sans expérience transposable dans le pays, que faire  pour la femme d’expatrié face au monde du travail ? Relever encore le défi, sans doute…

LA VIE SOCIALE

Son pays d’origine manque à la femme d’expatrié. Contrairement à son mari, elle a le temps d’éprouver le vide creusé par l’absence de ses proches et de sa culture. Souvent, c’est auprès de l’entourage qu’elle cherche à fuir son anxiété ou un vague sentiment de dépression.
Mais, dans un pays dont elle ne parle pas la langue, son statut de femme d’expatrié l’isole. C’est donc spontanément qu’elle se tourne vers les communautés d’«expats ». Celles-ci sont d’ailleurs d’un appui précieux à son arrivée, pour connaître les détails pratiques de la vie sur place. Mais, dans une même ville, les femmes  s’aperçoivent vite que ces communautés forment de grandes familles où chacun se connait. Les rapports humains y prennent souvent un tour superficiel. Car, les «expats » sur place ne sont pas ceux que l’on aurait fréquentés ailleurs, et surtout, on sait souvent que chacun n’est que de passage.

.Alors, pour la femme d’expatrié, comment faire quand le confinement dans la communauté est aussi frustrant que la solitude ?

Pour sortir d’une forme d’étouffement, elle doit oser le contact avec la population du pays d’accueil. Cela suppose d’apprendre la langue, et surmonter ses problèmes de communication. Selon son âge et ses ressources psychologiques, elle en a plus ou moins l’envie. Les barrières de la religion et des mentalités locales ne lui  facilitent pas toujours la tâche. Pour la femme d’expatrié, comment faire pour briser la glace ? Le temps et un gros travail d’adaptation, voir une mutation personnelle, lui sont nécessaires. La transformation peut exiger un travail psychologique avec une thérapie individuelle, par exemple, sur son rapport à l’autre et à l’altérité. Une thérapie pour femme d’expatrié offre un cadre structuré à ce type de démarche.

LA MATERNITÉ

Les enfants permettent à la femme d’expatrié de combler certaines carences affectives. L’organisation des loisirs, la résolution des problèmes scolaires, l’implication dans les fêtes telles qu’anniversaires, goûters ou galas sportifs remplissent partiellement sa vie. Pour les plus jeunes, l’arrivée d’une nouvelle maternité les tire d’un sentiment de stagnation. Certaines jeunes femmes d’expatriés ne cachent pas profiter de cette période de tranquillité pour mettre au monde leurs enfants. Mais quand ils grandissent, la femme d’expatrié reste isolée au sein de son propre foyer. Une fois adolescents, ses enfants, à l’instar de leur père, se seront bien adaptés et risquent de la rabrouer quant à sa nostalgie du pays d’origine. Quant au jour où ils quitteront le domicile parental, il pourrait s’agir malheureusement pour leur mère, d’un deuil de plus.

Si les déplacements ont été nombreux, dans plusieurs pays différents, la femme d’expatrié peut éprouver alors un trop plein définitif. Ses enfants étant élevés, elle aborde une nouvelle étape, à un moment où son âge ne la prédispose plus au changement. Il arrive qu’elle laisse son aventureux compagnon pérégriner seul vers d’autres horizons, préférant cultiver son équilibre de son côté. La question du retour en France de la femme expatriée peut se poser aussi à ce moment. Si elle est victime de problèmes d’addiction ou en proie à des troubles anxieux, la thérapie pour femme d’expatrié lui réserve une porte de sortie, en retrouvant un dialogue soutenant. Car, plus question pour elle de reprendre pied ailleurs, quand, avec le temps, ses racines s’étiolent un peu plus à chaque nouveau déplacement.

Pour rompre l’isolement, ou mieux réussir son adaptation, les femmes d’expatrié ont le recours de la thérapie par Skype pour expatrié. Internet leur permet de mettre des mots sur leur déprime ou leur souffrance dans leur langue maternelle. Pascal Couderc est psychologue clinicien et psychanalyste. Son cabinet est ouvert depuis la France aux femmes souhaitant trouver une solution par la psychothérapie lors d’une expatriation. Il initie aussi avec elles et leur conjoint la thérapie de couple ou la thérapie familiale, en fonction de la situation

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